Fatoumata Diawara | Un nouveau single avec Damon Albarn et une tournée internationale !

Le 15 novembre dernier, la longue amitié et la collaboration musicale de la célèbre artiste malienne Fatoumata Diawara avec l’icône de la pop britannique Damon Albarn (à la tête des groupes Blur et Gorillaz) s’est poursuivie avec la sortie d’un single commun, disponible sur le label français 3ème Bureau/ Wagram. La chanteuse se produira également en Europe (Allemagne, Suisse, Autriche, Belgique, Pays-Bas, France), au Canada, Usa, Oman et Israël.

« Nsera » annonce la couleur du prochain album de la chanteuse qui est attendu pour le printemps 2023. « J’ai voyagé dans mon pays d’origine, le Mali, en Afrique, et j’ai été accueillie avec des cris de joie. » « Nsera » signifie « but » ou « destination » en bambara, la langue officielle du Mali, et pour Fatoumata Diawara, cela signifie « relations humaines, hospitalité et générosité ».

Considérée comme l’une des voix les plus remarquables de sa génération, la musique de Fatoumata Diawara se situe entre l’afro-pop, l’afro-folk et l’afro-futurisme, naviguant entre tradition et modernité. Toujours avec une guitare à la main, elle fait se rencontrer les rythmes du wassoulou et les techniques vocales d’Afrique de l’Ouest avec des sonorités contemporaines.

Chanteuse, compositrice, musicienne et actrice, elle ne cesse de surprendre, multipliant les collaborations prestigieuses avec des artistes du calibre d’Herbie Hancock, Gorillaz/Damon Albarn, Disclosure, Roberto Fonseca, -M-, Angélique Kidjo, Lauryn Hill, ainsi qu’avec Abderrahmane Sissako et Philippe Godeauf pour le cinéma et le théâtre. Coécrit et co-produit par Damon Albarn, l’une des figures centrales de la pop britannique, « Nsera » n’est pas seulement le premier titre extrait du prochain album de Fatoumata Diawara, mais aussi le témoignage d’une longue complicité musicale. Avec son chant et ses claviers, il apporte une touche de mélancolie et de modernité au son mandingue de la chanson.

Cela a également conduit Fatoumata à créer un néologisme pour l’occasion : « Londonko », nom d’un continent imaginaire réunissant Londres et Bamako, dérivé de son précédent projet « Mali-ko », qui avait réuni une quarantaine d’artistes de toutes les régions du Mali autour d’une chanson pour la paix. Pour Fatoumata, c’est la fin d’un voyage, un retour dans son pays natal qu’elle continue d’explorer assidûment : son pays, sa culture, sa destination, « Nsera ». « Nsera » est un appel à toute l’Afrique pour qu’elle se rende compte de tout ce qu’elle a encore à donner au reste du monde. Un appel à prendre conscience de la véritable richesse du peuple africain. De Bamako à Londres, en mode aller-retour, voilà un voyage à suivre et dont il faut absolument faire partie.