Birds on a Wire I Nouveau single « Filhos de Gandhi »

Figures très libres du paysage musical français, Rosemary Standley et Dom La Nena unissent leurs forces au sein de la formation Birds on a Wire pour interpréter en duo des reprises d’horizons multiples.

Connue en particulier pour être la chanteuse du groupe Moriarty, Rosemary Standley possède l’une des voix les plus remarquables de la scène contemporaine. À la fois chanteuse et violoncelliste, Dom La Nena s’est quant à elle affirmée comme une auteure-compositrice-interprète de premier plan.

Eprises d’aventures atypiques, elles ont donné naissance en 2012 Birds on a Wire pour interpréter en duo un florilège très éclectique de reprises. Après avoir fait paraitre un premier album éponyme en 2014, qui s’est écoulé à 25.000 exemplaires, Birds on a Wire a ensuite livré un second opus en 2020, baptisé « Ramages », composé de reprises de Pink Floyd, Gilberto Gil, Leonard Cohen ou encore Jacques Brel. Un voyage musical renouvelé, dans toutes les langues, riche en beauté et en émotions qui a su séduire un large public international et cumulé plusieurs millions de diffusions sur les plateformes. A l’instar de leur album précédent, Rosemary Standley et Dom La Nena n’ont pas choisi ces chansons par hasard. Elles sont allées les piocher dans leurs souvenirs d’enfance respectifs, en privilégiant des titres qu’écoutaient leurs parents et qui les ont marquées. Rosemary Standley revendique le droit de leur donner une nouvelle lecture, en explorant tous les genres musicaux : « Il faut oser être irrévérencieux avec l’originale pour bien réinterpréter une chanson».

Les deux artistes viennent de faire paraitre un nouveau single, « Filhos de Gandhi », reprise d’un classique de Gilberto Gil et Jorge Ben Jor sorti en 1975. Ce titre qu’elles ont longtemps interprété sur scène, est un hommage personnel aux racines brésiliennes de Dom la Nena. La version de Birds on a Wire offre une progression subtile tout au long du titre, nous berçant dans une bienveillance tendre et joviale.

Au fur et à mesure que les harmonies se complexifient, les instruments se déploient en achevant de tisser un lien invisible entre l’Amérique du Sud et l’Inde, au cœur de l’histoire de ce titre.