NCY Milky Band | Nouvel album « Burn’in »

Le 4 mai, le groupe français NCY Milky Band a sorti son premier album Burn’in. Cet album oscille entre jazz, influences hip-hop et électro : des synthés ludiques rencontrent une section rythmique outrageusement groovy.

Formé à partir du noyau jazz de BMM records, le quatuor de jazz est composé de Louis Treffel au clavier, Antoine Léonardon à la basse, Quenton Thomas au saxophone et Paul Lefevre à la batterie.

« Burn’in » : état d’épuisement physique, résultant d’une euphorie prolongée provoquée par un bon moment entre amis. Les patients atteints du syndrome du Burn’in sont tellement épuisés par le rire et leur bien-être qu’ils se sentent comme brûlés de l’intérieur et se perdent dans un état de relaxation totale.

C’est le concept du nouvel album de NCY Milky Band. Ce quatuor de jazz électronique, originaire de Nancy (France) est connu pour ses expérimentations basées sur le jazz et le groove. Les onze titres de l’album regorgent d’idées novatrices et de connexions musicales uniques. Le groupe est caractérisé par le jeu de synthétiseur loufoque et les boucles bouillonnantes de Louis Treffel.

L’intro « Magic Polo » est une improvisation électronique enregistrée en dix minutes sur la base du break de batterie complexe de Paul Lefèvre. En arrière-plan, on peut entendre une flûte à piston jouée par le bassiste Antoine Léonardon.

Les titres suivants couvrent une grande variété d’ambiances, des ballades rythmées et sereines comme « Burn’in » ou « Politricks » aux jams lents comme « Love Alert », « L’ombre d’un Homme » et « Plus Profond » dans lesquels un fort sentiment de mélancolie est exprimé par le saxophone de Quentin Thomas. La pression augmente de titre en titre jusqu’à « Young Fiasco », un morceau downtempo lugubre avec un son de saxophone presque méconnaissable entrecoupé de phases d’improvisation grossières. Le dernier morceau, « Mermoz », porte le nom de la rue où se trouve le BMM Studio. C’est le grand final, une explosion de nostalgie et d’euphorie portée par l’incroyable performance du batteur Paul Lefèvre. Les instruments s’imbriquent les uns dans les autres, créant le véritable son de cette expérience de Burn’in.